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Certaines des descriptions ci-dessous ont été empruntées à l'ouvrage "Le patrimoine des Communes de la Haute-Garonne", Coll. Le  Patrimoine des Communes de France,  © Editions FLOHIC.

Eglise Saint-Pierre-aux-liens

Du XVème au XIXème siècle - Brique (12X12X30 m)
Place de l’Eglise

Cette église gothique très restaurée possédait à l’origine un clocher-mur qui a été remplacé par un clocher-porche en 1859. La face sud de la nef, restée en son état ancien, est soutenue de contreforts droits. Elle s’achève par un haut chevet, dissimulant un chœur à trois pans. Des chapelles en appentis, postérieurement voûtées à liernes et à tiercerons, flanquent la nef sur quatre travées sur cinq. Chapelles aveugles, elles sont percées de fenêtres en tiers-point simple.

 

 

Eglise de la Nativité-de-Notre-Dame

 XVIème et XIXème siècle – Brique et galet
Quartier de Benque

Cette église desservait autrefois l’ancienne paroisse des Ponts-de-Benque, qui faisait partie de la commune et était une annexe de Mondavezan. Il est en effet très difficile avant 1670 de traverser la Louge, et donc pénible pour certains habitants éloignés de se rendre à l’église de Saint-Pierre-aux-liens, au village même du Fousseret. L’édifice aurait été reconstruit au XIXème siècle. Il était à l’origine encore plus modeste. La façade occidentale est montée en fronton, avec élévation centrale de son clocher-mur percé de trois baies campanaires. Une fenêtre a été murée près de l’entrée. Le cimetière attenant à l’église a été abandonné en 1838.

Ancienne maison de retraite Saint-Joseph

XVIIIème siècle – Brique foraine
Rue de la Porte d’en haut

Cette grande maison avec jardin, située dans le quartier du Moulin-d’en-haut, est rachetée en 1868 à Sylvie Miegeville par Bernard Naves. Le 19 mars 1911, son épouse, Léontine Naves, demande à son cousin Tony de Courrèges d’Ustou, qu’elle institue légataire universel, de créer à sa mort un hôpital dirigé par deux religieuses où pourraient être admis en priorité les malades du Fousseret et du canton. Léontine Naves décède en 1913 et sa volonté est respectée aussitôt après l’armistice de 1918. Une maison de retraite est établie dans la demeure. Elle est gérée jusqu’en 1939 par divers ordres religieux. A cette date, l’association Léontine-Naves, type 1901, est fondée pour partager la direction de l’hospice avec les religieuses. En 1959, une nouvelle maison de retraite emménage dans le bâtiment, dont la gestion est maintenant assurée par le Bureau d’aide sociale du Fousseret, bénéficiant d’un bail à longue durée pour le franc symbolique de la part de l’association Léontine-Naves. En 1985, un nouveau foyer-logement est construit à l’initiative de Madeleine Dega par la commune du Fousseret, qui bénéficie à nouveau d’un bail à longue durée pour le franc symbolique de la part de l’association Léontine-Naves. En 1996, l’ancienne demeure, devenue trop vétuste, est abandonnée et la maison de retraite Saint-Joseph s’installe dans un nouveau bâtiment construit par la municipalité. L’association Léontine-Naves a cédé depuis toute sa propriété à la commune du Fousseret, désormais dotée de deux établissements modernes équipés pour l’accueil des personnes âgées, la maison de retraite Saint-Joseph et le foyer-logement Léontine-Naves.

Promenade du Picon

XIXème siècle
Place du Picon

La promenade du Picon est aménagée sur le site du château fort disparu du Picon, au pied des anciens fossés de la ville. C’est là que les habitants du Fousseret ont repoussé les assauts de l’armée anglaise en 1420.

Buste de l’abbé Sicard

1843 – Sculpteur : Auvray – Marbre
Promenade du Picon

Ce buste a été sculpté à l’initiative de Charles de Rémusat, ministre de Louis-Philippe. Il est placé sur la promenade du Picon et inauguré en grande pompe en 1922, à l’occasion du centenaire de la mort de l’abbé. L’abbé Sicard est né au Fousseret le 19 septembre 1742. Il fait ses études à Toulouse, puis entre dans la congrégation de la Doctrine-Chrétienne et ensuite dans les ordres. L’archevêque de Bordeaux, voulant établir dans sa ville une école de sourds-muets, l’envoie en mission à Paris auprès du célèbre abbé de l’Épée. Revenu à Bordeaux en 1786, l’abbé Sicard dirige l’école des sourds-muets de cette ville et y acquiert une belle réputation. En avril 1789, il est appelé à Paris pour remplacer l’abbé de l’Épée, qui vient de décéder. Il perfectionne les méthodes de son prédécesseur et obtient de grands succès. Arrêté comme suspect au mois de septembre 1792, il échappe de peu au massacre qui commence grâce à la reconnaissance d’un homme du peuple qui obtient sa délivrance. Il se fait ensuite nommer professeur de grammaire générale à l’École normale tout juste fondée, puis membre de l’institut en 1795. Déporté le 18 Fructidor, il réussit à fuir. Il reparaît après le 18 Brumaire pour reprendre la direction de l’école des sourds-muets et son poste à l’Institut. En 1803, il est élu à l’Académie française, puis à l’Académie des sciences. Il est mort à Paris le 10 mai 1822. Sa maison natale est visible au Fousseret rue Sicard.

Couvent

XIXème siècle – Brique foraine
Rue du Couvent

La maison Saint-Augustin a été léguée en 1878 par la famille Lamouroux à la congrégation de la Sainte-Famille. Les religieuses y ont créé une école privée afin d’assurer l’instruction gratuite aux jeunes filles pauvres du Fousseret. Cette école, baptisée Sainte-Thérèse, est toujours en fonctionnement. L’instruction est maintenant conduite par des enseignantes laïques

Loggia

1835 – Brique et bois

Ce ponton reliant l’église Saint-Pierre-aux-Liens à la maison voisine, élevé en loggia par le propriétaire de la maison, n’a jamais reçu d’autorisation de construction. Il n’a jamais été démoli, malgré l’opposition de l’évêque de la paroisse.

Mairie

1845 – Brique foraine
Rue de la Tour

La grande bâtisse qui abrite la mairie est une ancienne maison à deux tours carrées, construite à l’origine par Jean-Louis Domejean. Les sœurs Jouet, qui en sont propriétaires aux XXème siècle, la vendent en rente viagère à la commune du Fousseret en 1955. La nouvelle mairie y emménage en 1995. La place des Jardiniers, qui fait face au bâtiment, s’appelait auparavant place de la République. Une mare s’y étendait autrefois, avant d’être comblée et que le terrain soit planté de platanes, en 1884.

Abattoir

1860 – Brique
Rue des anciens abattoirs

Au XIXème siècle, la commune compte trois bouchers. Ils abattent chaque année 30 bœufs, 140 veaux, 10 cochons, 30 moutons et 12 agneaux. Les opérations se déroulent sous la halle publique. Le 8 mai 1859, le conseil municipal, « considérant l’insalubrité et l’impression pénible que chacun éprouve à la vue des animaux auxquels on donne publiquement la mort sous la halle », décide de faire construire un abattoir. Le bâtiment s’élève à l’emplacement d’une ancienne tour de la ville. Les bouchers du canton y ont abattu les bêtes sous le contrôle d’un vétérinaire sanitaire jusqu’en 1970.

Siphon du canal de Saint-Martory

1866
Mariotte

Le canal de Saint-Martory, mis en eau en 1876, a inauguré l’irrigation des terres agricoles de la plaine du Fousseret et son alimentation en eau potable. Le canal croise la rivière de la Louge sur le territoire de la commune. C’est ce siphon métallique, composé de trois conduites de fonte d’un mètre de diamètre et de 36 mètres de longueur, qui permet au canal de passer sous la rivière et de poursuivre son cours jusqu’à Toulouse.

Pont

1886 – Brique foraine (4X40 m)
Route de Lasserre

Ce pont a été édifié au-dessus de la route de Lasserre, qui prolonge la rue Notre-Dame et l’ancienne porte Notre-Dame et débouche au niveau du chemin de ronde. Ce chemin, converti actuellement en déviation poids lourds, reliait le bas et le haut du village. Mais la route de Lasserre étant très encaissée, seuls les piétons pouvaient l’emprunter pour passer. Le pont a donc été construit en vue d’établir un passage à niveau du chemin de ronde. La dépense s’est élevée à 8900 francs. Les armoiries de la ville sont gravées sur la clef de voûte de l’ouvrage.

Halle centrale

1899 – Acier
Place de la Halle

Une ancienne halle, soutenue de gros piliers et surmontée d’une toiture en tuile canal, est déjà citée dans le livre terrier du Fousseret en 1530. A l’époque, les loups de la forêt de Labarthe, attirés par le sang des bêtes égorgées par les bouchers, y viennent même la nuit. Au XIXème siècle, le conseil municipal décide de démolir la vieille halle et de la remplacer par une construction métallique moderne. Il lui en a coûté 24 820 francs.

Médiathèque

1912 et 1994 – Brique
Rue Notre-Dame

Elle a ouvert ses portes depuis le 1er avril 2013. Ses missions sont la formation, l'information et le développement de la culture pour tous. Une bibliothécaire vous y accueille aux heures d'ouverture :
Mardi : de 14 H à 18 H
mercredi: de 9 H à 12 H et de 14 H à 18 H
Jeudi : Accueil des partenaires
Vendredi : de 14 H à 19 H
Samedi semaine paire : de 9 H à 12 H
Samedi semaine impaire : de 10 H à 12 H
Adresse du site : www.mediatheque-lefousseret.net

Lieu de loisirs et de rencontres, divers espaces sont mis en place : espaces jeunesse et adulte, espace multimédia, espace CD-DVD et espace d'actions culturelles pour des rencontres, animations et expositions.
De par sa situation centrale, au cœur du village, la médiathèque se présente comme un des lieux majeurs de la culture au Fousseret. Un partenariat est mis en place avec la crèche, les écoles, le collège et le foyer logement, afin de susciter l'accès à la culture par les livres auprès des différents publics.

Collège Pierre et Marie Curie

13 Avenue des Pyrénées

Il a été financé par le Conseil Départemental 31 et inauguré en 2010. Placé dans la zone des Clottes, avec son architecture moderne, il est labellisé HQE (haute qualité environnementale). Il a une capacité de 400 élèves. Il est composé de plusieurs salles de classes, de technologie, d'un labo langue, d'arts plastiques, de musique et d'un self de 250 places assises. Il est également accolé à des terrains multisports, d'une piste d'athlétisme et d'un grand gymnase (financé par la C.C.L.T. et subventionné par le Conseil Départemental 31). L'élève étant au centre de ses préoccupations, son objectif est la valorisation de l'élève, le travail, son orientation, le respect de soi, autrui et de l'environnement, l'ouverture sur le monde.